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Afghanistan

  • Pierre SIMÉON , 27 janvier 2016 | 18 janvier 2016

    L’Afghanistan est une Terra incognita pour les géographes musulmans jusqu’au 11e siècle. Les régions montagneuses situées de part et d’autre de l’Hindou-Kouch (Ghardjistân, Ghur, Badakhshân… ) sont longtemps restées difficiles d´accès.

    Au nord-est se trouve la région du Pandjhîr, connue pour ces grandes mines d’argent, qui appartiennent successivement à plusieurs dynasties (Sâmânides, Saffârides, Bânîdjûrides) qui y ont frappé des monnaies.

    A la mort du sâmânide ´Abd al-Malik en 961, le commandant turc des forces sâmânides au Khurâsân a tenté de faire pencher la succession en sa faveur, sa tentative échoua et il fût contraint de se retirer avec une partie de ses troupes à Ghazni (cf. infra). Ses successeurs connus sous le nom de Ghaznawides, d’origine turque, gouvernent cette région périphérique pour le comte des sâmânides. A partir de Sebuktigin tradition de Razzia sur l’Inde, son fils Mahmûd (338-421/998-1030) s’enfonce profondément dans la vallée du Gange jusqu’à Muttra et Kanawj. Au Nord, l’Amû Daryâ fixe la frontière avec leurs rivaux : les Qarakhânides.
    L’empire des Ghaznawides (977-1187) est le plus important depuis celui des ‘Abbâsides.

    Une autre grande dynastie, Iranienne/Tadjik cette fois, les Ghûrides dans un premier temps soumis au Ghaznawides et au Saldjûks profite d’un certain flottement dans l’empire Ghaznawide autour des années 1150.
    Ils établissent leur capitale à Fîrûzkûh (à l’Est d’Herat) le site est identique à celui de Djâm dont le fameux minaret (construit par Ghiyât al-Dîn en 1194) est maintenant classé au patrimoine mondial par l’Unesco (cf. infra). Leur pouvoir se maintient jusqu’au premier quart du 13e s.

    Les chercheurs intéressés par l’Afghanistan médiéval et moderne sont confrontés à la difficulté d’accès au terrain, à une destruction rapide et au pillage des sites archéologiques, le courage des chercheurs Afghans ne peut être que salué ici.


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