Pour l’Allemagne
Le site de l’École des archives de Marbourg répertorie l’ensemble des pages d’accueil des centres d’archives d’Allemagne. Il existe également un portail d’accès archives fédérales allemandes, mais aussi le projet « Archivportal. Eine service der Deutschen Digitalen Bibliothek ». Enfin, les archives catholiques classées par diocèse.
Sur les archives et les documents d’archive conservés en Allemagne, on se reportera également aux rubriques Paléographie et Diplomatique de Ménestrel.
Pour l’Autriche
On peut consulter le site fédérant les archives ecclésiastiques et celui des archives nationales autrichiennes.
Pour la Suisse
Voir le site des archives fédérales et le moteur de recherche en ligne ou encore les archives numérisées.
Pour aborder les manuscrits médiévaux de l’espace germanique, le site Handschriftencensus peut constituer une excellente entrée en matière. Il s’agit d’une base de données bibliographique qui recense la littérature portant sur ce thème.
Le site Manuscripta Mediaevalia constitue l’une des bases de données les plus riches à l’heure actuelle. Il porte non seulement sur l’Allemagne mais sur toute l’Europe centrale. Il constitue un moteur de recherche de manuscrits, tout en offrant l’accès aux catalogues numérisés des différentes bibliothèques ainsi qu’à quelques codex numérisés.
Affichant une vocation un peu plus généraliste, le site Manuscripta se consacre à la fois aux répertoires, aux manuscrits disponibles en ligne, aux sciences paléographique et codicologique, et à la bibliographie qui porte sur ces thèmes.
Le site de la Bibliothèque universitaire de Francfort-sur-le-Main comporte lui aussi une section entière et très riche consacrée aux manuscrits médiévaux consultables sur internet. On y trouvera plus spécialement un paragraphe renvoyant aux sites consacrés aux incunables.
On trouve également divers liens sur le site des Monumenta Germaniae Historica, avec notamment une bibliothèque digitale.
Les Répertoires des manuscrits de langue allemande des XIIIe (complet) et XIVe siècle (en cours) sont disponibles en ligne sur le site de l’Université de Marbourg. Également disponible, sur le même site, comme work in progress : l’inventaire général des manuscrits d’œuvres allemandes du Moyen Âge (Handschriftencensus).
Signalons enfin la mise en ligne (en cours) du Handschriftenarchiv de l’Académie des Sciences de Berlin-Brandebourg : sont actuellement accessibles env. 2000 des quelques 19000 descriptions anciennes (1900-1945) de manuscrits, pour la plupart médiévaux et en langue allemande, dont beaucoup sont aujourd’hui portés disparus et/ou ne sont pas répertoriés dans des catalogues récents.
Voir également, pour l’Allemagne, les manuscrits de la bibliothèque électronique du centre de digitalisation de Munich.
La République tchèque présente un nombre important de sources utiles pour l’espace allemand médiéval.
Citons la bibliothèque virtuelle Manuscriptorium. Orchestrée par la bibliothèque nationale de la République tchèque, elle sert de catalogue pour les fonds de manuscrits et d’imprimés anciens de la bibliothèque nationale tchèque ainsi que des autres bibliothèques associées, tchèques ou étrangères. Le site met en ligne de nombreux manuscrits allemands, latins ou tchèques.
Pour l’Autriche, on peut consulter les catalogues disponibles en ligne.
Pour la Suisse, il faut se reporter à E-codices.
On n’oubliera pas non plus les ressources néerlandaises.
Parmi les bibliothèques riches de fonds anciens, il est recommandé de consulter :
le catalogue de la Staatsbibliothek de Berlin pour les manuscrits. Dans la même bibliothèque, le site des incunables.
celui de Göttingen
ceux de la bibliothèque de Iéna
les collections de manuscrits digitalisés de la bibliothèque de Karlsruhe
celles de Leipzig
le catalogue des manuscrits de la Staatsbibliothek de Munich
les catalogues de la bibliothèque Herzog August de Wolfenbüttel
Pour les autres ressources électroniques en manuscrits médiévaux d’Allemagne, de Suisse et d’Autriche, passer par le catalogue du site Handschriftencensus classé par ordre alphabétique de ville.
Tout d’abord, signalons une collection de liens en langue allemande vers des sites électroniques de manuscrits en ligne.
Parmi les institutions qui ont offert à l’internaute des codex entiers, on peut citer notamment l’archevêché de Cologne (cliquer sur l’onglet Handschriften en haut de la page) ; et là encore, l’activité de la Bibliothèque de Wolfenbüttel doit être mentionnée.
Les clichés du Bildarchiv de Marburg sont disponibles.
La Bayerische Staatsbibliothek reproduit une sélection des diplômes édictés par les rois et empereurs germaniques entre 760 et 1500 ; la collection de liens électroniques versle monachisme médiéval allemand et européen rassemblés par le département d’histoire de l’université de Tübingen ; et bien d’autres merveilles encore.
Les collections de reliures allemandes estampées de grandes bibliothèques allemandes (Berlin, Wolfenbüttel, Stuttgart, München) sont désormais accessibles dans une base de données librement consultable : ce site est très utile pour l’identification et la localisation de reliures des XVe-XVIe siècles.
De même pour les filigranes allemands (mais pas seulement), la « cartothèque Piccard » (env. 92000 reproductions de filigranes des XIVe-XVIIe s) est accessible en ligne sous forme de base de données.
L’université de Heidelberg, ainsi que la Badische Landesbibliothek, proposent une sélection de leurs manuscrits enluminés.
L’université de Kassel a également mis en ligne une reproduction de nombreux manuscrits, dont 280 pour la seule époque médiévale.
En Autriche, l’Institut für Realienkunde des Mittelalters und der frühen Neuzeit de l’Académie des Sciences a mis en ligne une base de données iconographique.
Toujours en Autriche, l’université de Vienne propose pour sa part un moteur de recherche qui permet de naviguer parmi les manuscrits enluminés du haut Moyen Âge.
On aurait tort, enfin, d’omettre les ressources suisses (E-Codices ou tchèques (Manuscriptorium, puisque celles-ci sont liées à l’histoire de l’Allemagne médiévale.