Cette rubrique entend proposer un inventaire des textes narratifs et littéraires relatifs à la ville de Paris au Moyen Âge et accessibles en ligne. Sont successivement abordés les chroniques, les descriptions et éloges médiévaux de la ville, les oeuvres poétiques et les oeuvres morales.
« Paris » est toutefois un objet historique ambivalent, relevant à la fois de l’histoire urbaine locale et de l’histoire générale du royaume, dont elle devient, au cours du Moyen Âge, la capitale. Cette confusion des échelles fait que, peu ou prou, toutes les chroniques de la fin du Moyen Âge évoquent Paris à un moment où à un autre, et ceci de façon plus abondante à partir du règne de Charles VI et durant la Guerre de Cent-Ans. Outre les chroniques proprement parisiennes, nous avons donc retenu les textes narratifs offrant d’abondants passages portant précisément sur Paris.
Quant à la catégorie des documents littéraires, elle est ici entendue dans un sens large et recouvre autant la littérature d’agrément que les traités moraux. Éloges et descriptions de Paris louant sa magnificence, œuvres poétiques chantant les activités de sa population, œuvres morales faisant de la ville un miroir de la conscience bourgeoise, ces textes littéraires contribuent à l’élaboration d’un imaginaire urbain particulièrement prégnant à Paris.
Les documents qui ont été retenus présentent la caractéristique de fournir des informations de nature historique, topographique ou sociologique sur le Paris médiéval. Ont été écartées les œuvres d’auteurs parisiens dont le contenu n’était pas spécifique à l’histoire de la ville, même si celles-ci constituent un moyen d’envisager la culture lettrée de la population parisienne ou une éventuelle sociologie des auteurs parisiens. Ce sont ainsi les témoignages littéraires sur la ville elle-même qui ont été privilégiés.
La présente rubrique constitue une ébauche qui sera amenée à être complétée régulièrement : farces et mystères, notamment, ont vocation à y être intégrés. Non-exhaustif, l’inventaire ici présenté permet néanmoins de s’orienter vers les œuvres les plus importantes, disponibles en ligne.
Chronique du Religieux de Saint-Denys, 6 t., éd. et trad.
Cette chronique du règne de Charles VI (1380-1423), oeuvre du moine et chantre de l’abbaye de Saint-Denis, Michel Pintoin (v. 1350-1421), est composée de 43 livres, chaque livre couvrant une année de règne. Les deux derniers sont probablement l’oeuvre de son successeur, l’historien Jean Chartier. Bien que ne se limitant pas à relater des seuls événements parisiens, cette vaste chronique s’avère particulièrement riche et bien informée sur la ville de Paris et ses habitants.
Publiée à partir de deux manuscrits (Paris, BnF, lat. 5027 et Rouen, BM, ms. Y 56) cette chronique apporte de nombreux éléments sur Paris et ses habitants qui ont conduit son éditeur à la qualifier de « parisienne », bien que ses propos dépassent le seul cadre de cette ville. L’auteur anonyme de cette chronique est un continuateur de la Chronique française de Guillaume de Nangis. Il s’agit probablement d’un clerc ayant quelques connaissances en droit, qui semble avoir résidé à Saint-Denis jusqu’en 1330, puis à Paris jusqu’en 1339, date à laquelle il cesse d’écrire. Cette édition fut également publiée de façon autonome sous le titre : Chronique parisienne anonyme du XIVe siècle, éd.
Hellot (Amédée), Nogent-le-Rotrou, Impr. Daupely-Gouverneur, 1884.
Principalement extraite du cartulaire de Saint-Magloire à Paris (Arch. nat., LL 168), cette brève chronique anonyme couvre la période 1214-1280, à laquelle s’ajoute une continuation jusqu’en 1304 (Paris, BnF, fr. 4937).
Enguerrand de Monstrelet (1390-1453), qui a fait une carrière d’officier attaché à la maison de Luxembourg, entendait proposer une continuation de la chronique de Jean Froissart, consacrée aux hauts faits d’armes et aux relations entre les royaumes de France et d’Angleterre. Cette chronique composée de deux livres - sur les trois originellement prévus par l’auteur - et couvrant la période 1400-1444, s’avère être aussi un riche témoignage sur Paris et le royaume de France, où l’auteur mêle sources écrites, qu’il reproduit parfois, et témoignages oraux. Archive.org propose des éditions plus anciennes de cette chronique ainsi que des éditions anglaises.
Cette Histoire de Charles VI attribuée à Jean Juvénal des Ursins (1388-1473) est parfois présentée comme une simple traduction française de la Chronique de Religieux de Saint-Denys. Si les textes sont effectivement proches, ils ne sont toutefois pas complètement superposables. Originaire de Troyes, la famille Jouvenel (ou Juvenal), devint au début du XVe siècle, l’une des familles patriciennes les plus importantes de Paris. Jean, qui fut successivement évêque de Beauvais, de Laon puis archevêque de Reims, apparaît comme un acteur politique de premier plan, qui laissa une oeuvre oratoire importante. La chronique qu’on lui attribue est truffée d’informations sur Paris et développe les liens privilégiés de cette famille avec la capitale royale. Aucune édition moderne n’étant pleinement satisfaisante, on pourra également recourir à des éditions plus anciennes, dont celle par Denis Godefroy (1653) ou par J.-A.-C. Buchon (1836).
Fils de Guillaume Maupoint, sergent à cheval et bourgeois de Paris, domicilié dans la paroisse de Saint-Jean-en-Grève, Jean de Maupoint intégra très jeune le couvent de Sainte-Catherine-de-la-Couture, dont il devint le prieur en 1438. Il est l’auteur d’un journal couvrant la période 1437-1469 et particulièrement riche sur Paris, son clergé et son université, qu’il fréquente en tant que maître ès arts et bachelier en théologie. Gustave Fagniez en propose une édition à partir d’un manuscrit partiel du XVe siècle (Rome, BAV, Reg. 753) et d’une copie plus complète du XVIIe siècle (Paris, Bnf, Coll. de Picardie, 105), accompagnée de pièces tirées des archives de Sainte-Catherine et documentant la vie de l’auteur.
Issu d’une famille de la bourgeoisie parisienne, Jean de Roye (v. 1425-av. 1495) fut notaire au Châtelet puis secrétaire du duc Jean II de Bourbon. Son journal, qui débute en 1460 mais devient plus étoffé à partir de 1464, s’interrompt brusquement en 1479. L’auteur témoigne des événements parisiens dont il est le témoin ou qui lui ont été rapportés. Le portrait parfois peu flatteur qu’il faisait du roi Louis XI valut à son texte d’être qualifié de « chronique scandaleuse ». Régulièrement utilisée par les historiens depuis la fin du XVe siècle, elle présente également de fortes similitudes avec une chronique rédigée par Jean Le Clerc, secrétaire du roi à partir de 1466 et mort en 1510.
Journal d’un bourgeois de Paris, 1405-1449, éd.
Ce célèbre journal parisien anonyme - le prologue, le début et la fin du journal ont disparu - n’est pas l’oeuvre d’un bourgeois, mais très probablement d’un clerc, docteur en théologie, membre de l’université et du chapitre de Notre-Dame. Il s’agit d’une collection de notes, classées par années, particulièrement précises sur la vie quotidienne à Paris entre 1405 et 1449, et attentives au petit peuple. Le caractère vivant de ses récits et la précision des informations qu’il rassemble ont fait que ce texte suscita dès le XVIe siècle l’intérêt des historiens. Edité partiellement et intégralement à de nombreuses reprises, la version proposée de ce texte par Alexandre Tuetey reste une référence.
La chronique de Rigord, qui porte sur les premières années du règne de Philippe Auguste (1179-1206), relate d’importants aménagements ordonnés par le roi à Paris : la construction des halles (p. 33), la clôture du bois de Vincennes (p.34), le pavement des rues de Paris (p. 53) et la construction de l’enceinte de la rive droite (p. 105). La poursuite de l’enceinte sur la rive gauche est pour sa part mentionnée par le continuateur de Rigord, Guillaume le Breton (p. 240). Ce dernier évoque aussi l’essor de l’Université de Paris ainsi que la condamnation des thèses d’Amaury de Chartres (p.230).
Les textes de Rigord et de Guillaume le Breton ont été traduits en français par Primat dans les Grandes chroniques de France, éd.Viard (Jules), tome VI : Louis VII le Jeune et Philippe II Auguste, Paris, 1930.
Roger de Hoveden, Chronica, éd.
Les chroniqueurs anglais, sous Henri II et ses fils, évoquent parfois les événements parisiens. Ils complètent ainsi l’œuvre de Rigord et de Guillaume le Breton. Roger de Hoveden décrit notamment le soulèvement des écoliers en 1200, à la suite duquel Philippe Auguste leur consentit des privilèges à la source de la constitution de l’Université (tome 4, p. 120). Cet épisode, que Rigord passe sous silence, est également rapporté par Raoul de Coggeshall, Chronicon Anglicanum, éd. Stevenson (J.) , Londres, 1875, p. 192.
Cette description de la ville de Paris provient d’une lettre rédigée vers 1175 par Guy de Bazoches (v. 1146-1203), issu d’une noble famille du Soissonnais, neveu de l’évêque Haimon de Châlons, et alors étudiant dans les écoles parisiennes.
Bien que cette œuvre s’apparente à un dit, et pourrait à ce titre figurer parmi les œuvres poétiques, l’auteur s’est souvent contenté de rimer sur le nom des rues de Paris, offrant des informations avant tout d’ordre topographique. Probablement élaboré entre 1300 et 1310, le poème de Guillot évoque les rues parisiennes en reprenant le schéma tripartite de la ville : l’Université, la Cité et la Ville (c’est-à-dire la rive droite). Édité une première fois par l’abbé Lebeuf dans son Histoire de la ville et du diocèse de Paris(1754), on préférera lire ce dit dans l’édition proposée par Edgar Mareuse, également disponible, dans une moindre qualité, sur Gallica et Archive.org. Au XVe siècle, un auteur anonyme reprit le dit de Guillot de Paris et lui apporta quelques modifications. Cette seconde version a été publiée par
Géraud (Hercule), Paris sous Philippe le Bel, d’après des documents originaux, Paris, 1837, p. 567-579.
Cette édition rassemble divers témoignages littéraires et documents relatifs à la ville et la population parisiennes à l’époque médiévale, dont :
- Le Tractatus de laudibus parisius (Éloge de la ville de Paris) rédigé en 1323 par Jean de Jandun (1285-1328), maître ès arts de l’université de Paris et chanoine de Senlis. Ce texte didactique divisé en trois parties est une réfutation argumentée d’un détracteur qui lui avait reproché son hostilité au monde urbain, exprimé dans un précédent éloge de Senlis. Il offre une description riche de la ville tripartite, de ses activités et de sa population, qui ne fut toutefois que très peu diffusée : seuls deux manuscrits subsistent.
- La Description de Paris sous Charles V de Raoul de Presles (1316-1382). Ce texte est, en fait, un extrait de la traduction commentée de la Cité de Dieu d’Augustin, que Raoul de Presles réalisa pour le roi Charles V entre 1371 et 1375. Commentant le chapitre 25 du livre V d’Augustin, le maître des requêtes de l’Hôtel du roi évoque l’origine historique et mythique de Paris.
- La Description de la ville de Paris et de l’excellence du royaume de France rédigée en 1434 par Guillebert de Metz (en réalité Mets), libraire des ducs de Bourgogne et échevin de Grammont dans les Flandres, ville où il est né. On possède un manuscrit autographe (Bruxelles, Bib. roy., ms. 9559-9564) de cette description essentiellement topographique de Paris au début du XVe siècle, qui occupe les 10 derniers chapitres de son texte qui en comporte 29. L’auteur s’appuie sur le texte de Raoul de Presles mais aussi sur ses propres observations d’une ville où il séjourna à deux reprises au moins, en 1407 et 1418.
Rédigé par un moine de l’abbaye Saint-Germain-des-Prés nommé Abbon (m. après 922), ce poème de 1400 vers répartis en 3 livres, originellement nommé Bella parisiacae urbis, relate de façon épique l’offensive des Normands, à partir de novembre 885, la résistance de la ville et la montée en puissance du comte de Paris, Eudes.
Les Narbonnais : chanson de geste, éd.
Cette chanson de geste du début du XIIIe siècle met en scène Charlemagne et les sept fils du comte Aymeri de Narbonne, mais comme l’a montré Roger Dion (Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l’Île-de-France. Mémoires, tome I, 1949, p. 23-46), c’est en fait la cour de Philippe Auguste et le Paris des années 1200 qui sont évoqués dans les vers 1895 à 2867, où est relatée, non sans sel, l’arrivée des jeunes Narbonnais dans la capitale. Trouver un hôtel s’avère difficile, et la solution des nouveaux arrivants est tout simplement d’évacuer manu militari les chambres déjà occupées. Ce qui pourrait leur valoir quelques démêlés avec la justice, n’eût été leur naissance qui leur assure, en fin de compte, un accueil bienveillant à la cour de « Charlemagne ».
Œuvres complètes de Rutebeuf, trouvère du XIIIe siècle, éd.
Célèbre poète du XIIIe siècle, Rutebeuf (m. vers 1285) est originaire de Champagne et semble résider à Troyes au moins jusqu’en 1249. Il gagne ensuite Paris, probablement entre 1252 et 1255, et devient alors l’un des témoins les plus sarcastiques des événements qui agitent la ville, en particulier des conflits qui opposent les religieux mendiants - envers lesquels il éprouve une grande hostilité - à l’université. Provocateurs et dénonciateurs de toutes les hypocrisies, ses dits dressent souvent un tableau sans complaisance des mœurs du clergé, en particulier parisien. Des éditions nombreuses de ses œuvres existent, complètes ou partielles : celle d’Achille Jubinal offre l’avantage de réunir l’ensemble des 56 poèmes que l’on attribue communément à Rutebeuf. Il convient néanmoins de souligner que des éditions plus récentes, notamment celles proposées par Michel Zink, font à présent référence.
Les rues et les cris de Paris au XIIIe siècle, éd.
Ce recueil de pièces poétiques rassemble des œuvres qui concernent spécifiquement Paris au XIIIe siècle. Outre des pièces de Rutebeuf consultables par ailleurs, on y trouvera le Dit des cris de Paris de Guillaume de Villeneuve, Le Dit du Lendit ou encore Les Monstiers de Paris. Il est enfin à noter qu’Alfred Flanklin propose en ouverture de ce recueil (p. 109-152) une « nomenclature des rues, places, carrefours, portes, paroisses, croix, palais, etc. » établie d’après les registres de taille de 1292.
Ce dit du XIIIe siècle, attribué à Philippot, et intitulé originellement le Dite des marchéans, semble concerner plus directement « les bons marchéanz a Paris ». Il est ici publié d’après le ms. BnF, fr. 837, fol. 282v-283.
Ce dit rimé composé de 22 strophes de six vers, s’achevant chacune par un proverbe conclusif, se montre particulièrement hostile envers la personne et les agissements d’Hugues Aubriot, prévôt de Paris entre 1367 et 1381. Relevé par Paulin Paris dans le ms. Paris, BnF, lat. 4641B, il figure comme pièce complémentaire à son édition des Grands chroniques de France, pour l’année 1381, date de la destitution d’Hugues Aubriot.
Eustache Deschamps (v. 1346-v. 1407) est l’auteur d’une abondante production poétique dans laquelle plusieurs œuvres évoquent Paris. La plus connue d’entre elles est sans doute la balade ayant pour refrain : « Adieu Paris, adieu petiz pastez ! », composée alors qu’Eustache Deschamps devait quitter la capitale pour accompagner le roi en Languedoc. Le poète y regrette les charmes de la vie parisienne, et notamment ses « douces fillettes ».
Dans ce poème, Christine de Pizan relate une visite faite en avril 1401 au prieuré des dominicaines de Saint-Louis de Poissy, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Paris, où sa fille s’était retirée. Cet établissement fondé par Philippe le Bel en l’honneur du saint roi, son grand-père, constituait l’un des grands couvents de la région parisienne. Les édifices décrits par Christine de Pizan ont presque intégralement disparu à la suite de la vente du prieuré comme bien national à la Révolution.
Ce texte est également disponible dans sa version manuscrite : Paris, BnF, français 835.
Cette « complainte de Paris, faicte l’an mille quatre cens trent cinq » rédigée en vers rimé est publiée à partir du ms. BnF, fr. 5332 (fol. 81v-82). Fidèle au style de la complainte, il s’agit d’un poème qui insiste sur les malheurs des temps, la fiscalité et la guerre auxquels fut soumise la population parisienne.
Œuvre d’un prêtre parisien nommé Adam, ce « lay en complainte pour la bonne ville de Paris », composé de 288 vers rimés répartis en 18 strophes est édité d’après le ms. BnF, Nouv. acq. Fr. 6220 (fol. 5b-6b). Il présente un tableau des souffrances de la ville face à l’impôt et à la guerre au milieu de l’année 1436.
Œuvres poétiques de François Villon.
De tous les poètes médiévaux, François Villon (1431/32-1463) est sans doute l’un des plus « parisiens ». De cette ville, il décrit avec une certaine affection les “bas-fonds”, le petit peuple des marginaux et des filles de petite vertu, dont il partage le jargon. Turbulent étudiant à l’université de Paris, il traduit aussi l’amertume des clercs désœuvrés face aux richesses de la bourgeoisie parisienne, et auxquelles il n’a pas accès. De nombreuses éditions sont disponibles de son œuvre poétique. Parmi celles accessibles en ligne, on recommandera les éditions de Louis Thuasnes (1923) et d’Auguste Longnon (1892). De nombreuses autres versions sont disponibles sur Gallica (dont des incunables imprimés à la fin du XVe et au début du XVIe siècle) et Archive.org (dont des traductions anglaises et allemandes).
Le Ménagier de Paris. Traité d’économie domestique composé vers 1393 par un bourgeois parisien, 2 t., Paris, Imprimerie de Crapelet, 1846 (Société des bibliophiles françois).
Ce manuel de morale religieuse et domestique, rédigé par un riche bourgeois parisien à l’attention de sa jeune femme, regorge d’informations sur la vie commerçante parisienne, et notamment le commerce de bouche, à la fin du XIVe siècle. Il est aussi un reflet précieux de la culture littéraire et religieuse de la grande bourgeoisie parisienne à cette époque. Accessible dans l’édition proposée par la Société des bibliophiles françois sur Archive.org et sur Gallica, ce dernier site propose en outre la consultation d’un manuscrit de l’œuvre datant du XVe siècle (Paris, BnF, fr. 12477). Il convient enfin d’ajouter que l’édition citée comporte quelques textes complémentaires, dont un poème composé en 1342 par Jean Bruyant, notaire au Châtelet, intitulé Le chemin de Povreté et de Richesse (t. 2, p. 4-42).