Les manuscrits éthiopiens conservés aux États-Unis sont loin d’être tous ici identifiés et décrits ici.
Il faut noter d’une part la grande dispersion des fonds qui sont très majoritairement des fonds quantitativement peu important, constitués de donations de collections privées sans grand intérêt scientifique. Très peu disposent de catalogues. Citons comme exemple archétypique la "collection éthiopienne" de l’université St Lawrence, Canton, NY, provenant d’une donation privée et composée de 8 rouleaux et d’un petit psautier agrémenté d’enluminures destinées à augmenter son prix sur le marché pour touristes.
Constratant avec ce type de fonds, il faut signaler le fonds de Princeton, constitué essentiellement par Enno Littmann en 1905-06, seul fonds constitué de façon comparable aux collections européennes.
Par ailleurs, les musées disposant de véritables budgets d’acquisition, tels le Walters Art Museum ou le MET, se constituent depuis quelques années de petites collections de manuscrits et d’icônes éthiopiennes de très grande valeur, essentiellement achetés auprès du marchand d’art Sam Fogg.