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Le style littéraire adopté par les historiens de l’époque moderne relève essentiellement de la catégorie des « antiquités » : il s’agit avant tout de descriptions, ordonnées selon des critères topographiques ou alphabétiques, des lieux et monuments, ainsi que de leur histoire. A partir du XVIIIe siècle, ces descriptions sont parfois agrémentées de relevés topographiques, de plans et de représentations partielles ou complètes des lieux. En outre, ces antiquaires sollicitent fréquemment des documents originaux qu’ils retranscrivent et dont certains nous sont parvenus par leur seul intermédiaire : chartes de fondation, inscriptions, etc. Les descriptions topographiques et les recueils d’inscriptions publiées au XIXe siècle s’inscrivent dans la continuité de ces « antiquités ».
Les oeuvres ici proposées ont été retenues pour leur pertinence à offrir des informations spécifiques à la ville de Paris. Certaines présentent parfois un caractère plus général et traitent d’un territoire plus vaste que le seul espace parisien : elles ont néanmoins été retenues lorsqu’elles proposaient des informations abondantes et rares sur la topographie parisienne.
Jusqu’au XIXe siècle, date à laquelle la physionomie urbaine de la ville de Paris fut considérablement modifiée, les traces médiévales de l’histoire de la ville étaient largement présentes et observables. De fait, les historiens de Paris, écrivant entre le XVIe et le XIXe siècle, ont laissé des descriptions précieuses de lieux et monuments parisiens médiévaux depuis disparus.
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Cet ouvrage offre une abondante sélection de documents écrits originaux, dont nombre d’entre eux ne sont connus que par la transcription proposée par Félibien.
Cette édition propose notamment un chapitre inédit de l’Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris du même auteur, relatif à la prostitution à Paris au cours des âges.
Le diocèse de Paris est ici appelé archevêché, puisque ce livre a été publié après 1622, date à laquelle Paris est érigé en archidiocèse. Les informations sur la cathédrale et d’autres établissements religieux y sont classées chronologiquement. Des instrumenta sont reproduits à la fin du volume. La Gallia est à consulter, notamment pour les notices biographiques du clergé parisien qu’elle propose, mais il est cependant nécessaire d’en vérifier les informations dans d’autres sources, quand cela est possible, cet imposant travail de compilation contenant des erreurs.
Les rues et les cris de Paris au XIIIe siècle, éd.
L’éditeur de ce recueil de pièces poétiques concernant spécifiquement Paris au XIIIe siècle, propose (p. 109-152) une « nomenclature des rues, places, carrefours, portes, paroisses, croix, palais, etc. » établie d’après les registres de taille de 1292.
L’abbé