Depuis le XIXe siècle, le « théâtre médiéval » est généralement divisé entre « théâtre profane » et « théâtre religieux ». À l’intérieur du théâtre religieux (autrefois aussi appelé « théâtre sérieux »), on distingue le « drame liturgique », puis le « drame semi-liturgique », les deux ayant évolué vers ce que l’on appelle les « mystères ». Pour le « théâtre profane » (aussi appelé « théâtre comique »), on distingue plusieurs genres : farces, sotties, moralités, sermons joyeux. Ces taxinomies et cette perspective évolutionniste, maintenant remises en question, sous-tendent cependant la quasi totalité des études publiées jusqu’à la fin du XXe siècle, y compris la récente synthèse de Charles Mazouer, Le Théâtre Français du Moyen Âge (Sedes, 1998).