On trouvera répertoriées ici, regroupées par thèmes, à la fois des études historiques et des sources en ligne. À propos de ces dernières, rappelons qu’il existe déjà un catalogue des sources en ligne qui concernent le haut Moyen Âge (IIIe-XIIe siècle). Les ressources qui y sont répertoriées n’ont pas toutes été reprises ici.
Le site Mittelalterarchäologie regroupe, par régions et par thèmes, les sites Internet de toutes les chaires, les administrations du patrimoine et de l’archéologie ; on y trouve aussi de nombreux textes publiés en ligne.
Pour l’Autriche, l’Institut für Realienkunde des Mittelalters und der frühen Neuzeit de l’Académie des Sciences a mis en ligne une base de données archéologiques (de petits objets de la civilisation matérielle, avec description et photos de chaque objet).
Pour des informations plus détaillées, il est conseillé de se rendre sur le site des principaux acteurs de la recherche archéologique en Allemagne, à savoir du Deutscher Archäologenverband ainsi que du Deutsches Archäologisches Institut.
On consultera avec profit les pages des instituts d’archéologie médiévale des universités de Bamberg, Halle, Tübingen, Trèves, et en Autriche de Innsbruck et Vienne, et pour l’Autriche de Zurich.
Le site de la Deutsche Gesellschaft für Archäologie des Mittelalters und der Neuzeit est également d’une consultation très utile : sur lequel on peut également consulter la revue en ligne qu’elle édite. Cela vaut également pour la Österreichische Gesellschaft für Mittelalterarchäologie.
Le site Archäologie online, une mine inépuisable, renvoie pour le Moyen Age à 378 sites spécialisés.
En-dehors des nombreuses sources répertoriées sur le catalogue consacré au haut Moyen Âge, plusieurs initiatives sont à signaler :
Le projet Germania Sacra constitue une tentative d’étude historico-statistique de l’Église dans l’espace germanique. On y trouve une banque de données des établissements ecclésiastiques du saint-Empire, églises, collégiales, cathédrales, monastères, couvents et abbayes... ainsi que la publication en ligne de la plupart des répertoires édités diocèses par diocèse. Des liens électroniques renvoient également à des matricules d’université digitalisées, à des répertoires de gradués et professeurs de certaines universités (Prague, Leipzig) depuis leur création (Rostock, par exemple).
Le site MOnasteriuM se présente comme un cartulaire virtuel des monastères d’Europe centrale (Allemagne, Autriche, Hongrie, République tchèque, Slovaquie, Slovénie et Suisse). Il comporte une base impressionnante de sources (parfois en texte intégral, parfois sous forme de régeste) accompagnées par la bibliographie ad hoc. Un onglet en page d’accueil permet de choisir la langue de présentation des documents.
On consultera également le répertoire très utile des sujets du Saint-Empire répertoriés dans les sources ecclésiastiques romaines et pontificales. Ne pas oublier non plus le Biographisch-bibliographisches Lexikon en ligne. Très utile est également la collection de liens rassemblés par l’université de Tübingen sur l’histoire de l’Église médiévale.
Le Deutsches Rechtswörterbuch, le meilleur ouvrage de lexicographie juridique historique, de très loin, en quelques dizaines de tomes, est mis progressivement en ligne. La rétroconversion n’est pas encore achevée. Elle couvre les lettres A à Q et comprend déjà plus de 80 000 articles, avec des renvois à des manuscrits et ouvrages digitalisés.
Le Corpus juris civilis, qui a marqué (entre autres) l’histoire de l’espace germanique, est disponible en ligne (voir également la rubrique « Histoire du droit » de Ménestrel).
Les Capitulaires de Benoît le Lévite font l’objet d’une édition électronique.
Le texte complet du Décret de Gratien peut être consulté sur un site munichois.
Un manuscrit de Heidelberg du début du XIVe siècle du Miroir aux Saxons de Eike von Repgow est entièrement digitalisé (avec images). Pour le manuscrit de Oldenbourg de 1336 de ce même manuscrit et pour celui de Wolfenbüttel.
Un recueil de sources juridiques des pays allemands aux XVe et XVIe siècles est rassemblée sous forme digitale.
Le Sachsenspiegel online popose un modèle d’édition de manuscrit enluminé – avec indexation des enluminures – pour un des documents les plus importants de l’Allemagne médiévale.
Très utile est également la collection de liens rassemblés par l’université de Tübingen sur l’histoire du droit médiéval. On aura soin de se reporter aussi aux outils du site de l’Institut Max-Planck d’histoire européenne du droit de Francfort, notamment le catalogue de sa bibliothèque et les ressources digitales. Penser également à consulter les ressources du portail Forum historiae juris.
L’université de Marbourg possède un site dédié aux sources comptables, qui signale les projets de recherche et fournit une bibliographie très complète.
Les 11 volumes de sources de la Hanse publiés entre 1876 et 1939 et couvrant la période 975-1500 sont désormais consultables en ligne sur le site du Hansischer Geschichtsverein, de même que les inventaires d’archives et le plupart des Hanserezesse, sans oublier un très précieux « Lexique de la Hanse ».
Les comptabilités de l’Ordre Teutonique autour de 1400 comme la comptabilité et les sources économiques de Hambourg sont consultables sous forme digitalisée.
L’ensemble des Regesta Imperii est accessible. Le site comporte les XIV sections des Regesta depuis les Carolingiens jusqu’à Maximilien. On peut accéder aux pages standardisées et à la version scannée de l’édition originale. Une base de données de 130 000 titres permet d’accéder à la bibliographie récente sur les thèmes traités par les Regesta. Un masque de recherche permet également de naviguer par mot-clé, par nom de personne, par nom de lieu. Il s’agit au total de l’une des plus grandes bases documentaires en histoire politique, sociale et religieuse du Moyen Âge.
De même, on peut désormais avoir accès aux régestes des Landgraves de Hesse comme à ceux du règne de Frédéric III ainsi qu’aux régestes de Louis IV de Bavière.
Quant aux sources primaires, plusieurs sites sont à signaler :
L’exemplaire manuscrit de la Bulle d’Or de Charles IV (1356) pour le comte palatin du Rhin conservé aux archives de Bavière est consultable sous forme digitalisée.
les Chartes des Arnulfiens-Pippinides jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Pépin le Bref en 751 sont mises à la disposition de l’internaute par Ingrid Heidrich de l’université de Bonn.
L’ensemble comporte 94 actes répartis en quatre groupes : actes vrais ; actes faux ; actes perdus ; actes faux modernes. Chaque acte est précédé d’un commentaire diplomatique et historique. En arrivant sur la page d’accueil, cliquer sur « Zu den Arnulfinger Urkunden » ; un index des diplômes peut être trouvé ici.
Les 6500 chartes et diplômes touchant l’histoire du Württemberg de 600 à 1300 sont consultables en ligne.
L’édition des MGH du Chronicon de Tietmar de Merseburg est digitalisée.
Les diplômes de Henri IV pour Spire bénéficient désormais d’une édition digitale.
Les Gesta Friderici et l’Historia de duabus civitatibus d’Otton de Freising sont consultables en ligne sur le site du « Württembergischen Urkundenbuch Online » des Landesarchivs Baden-Württemberg.
Les Kaiserurkunden. Il s’agit d’une sélection de diplômes royaux ou impériaux entre 760 et 1500), avec reproduction des chartes.
Les res gestæ Saxonicæ de Widukind de Corvey peuvent être lues en latin au complet sur le site « Domus Ecclesiæ ».
Le site de l’université de Fribourg abrite un recueil de sources consultables en ligne sur la Schwabenkrieg (Guerre de Souabe de 1499).
L’équivalent allemand de l’Association d’Histoire des Sociétés rurales est l’Arbeitskreis für Agrargeschichte. On trouve sur son site une liste de colloques à venir, des recensions, ainsi que la présentation des colloques organisés par l’AKA et de ses publications.
Pour l’Allemagne, le site de l’Institut für vergleichende Städtegeschichte de Münster représente un premier détour obligé, notamment pour le catalogue de sa bibliothèque spécialisée, la présentation et les cartes online du Deutscher historischer Städteatlas, le renvoi à la banque de données des atlas urbains anciens, le renvoi à l’atlas historique des villes de Westphalie.
Il existe également pour un grand quart Sud-Ouest de l’Allemagne le Südwestdeutscher Arbeitskreis für Stadtgeschichtsforschung, qui publie notamment la série « Stadt in der Geschichte ». On peut consulter la table des matières de 1978 à 2005 de la revue Die alte Stadt. Zeitschrift für Stadtgeschichte, Stadtsoziologie und Denkmalpfleg.
Les relations entre villes et cours dans les résidences du Saint-Empire de 1400 à 1600 bénéficient d’un projet de recherche mené par la Residenzenkommission.
Pour l’Autriche, on consultera la page du Österreichischer Arbeitskreis für Stadtgeschichtsforschung ; voir également L’atlas historique en ligne des villes autrichiennes est consultable sur le site Mapire qui propose des cartes historiques de l’empire des Habsbourg.
Pour la Suisse , voir le site du Schweizerischer Arbeitskreis für Stadtgeschichtsforschung.
Cologne
Une édition digitale du Neues Buch de Gerlach vom Hauwe de Cologne (1396) est entièrement disponible sur le site suivant.
Hambourg
Un projet de Urkundenbuch de Hambourg en ligne est mis en œuvre (Das virtuelle Hamburgische Urkundenbuch). Pour l’instant, la plupart des régestes et textes complets proposés ne sont que des mises en ligne de textes déjà disponibles sur papier, mais à terme, cette édition devrait comporter des chartes inédites.
Lübeck
De nombreux documents touchant l’histoire de Lübeck au Moyen Âge peuvent être consultés en ligne, de même que ceux regardant l’histoire de Hambourg.
Ratisbonne
Les Fontes Civitatis Ratisponensis, projet initié par l’université de Graz et les archives municipales de Ratisbonne, propose l’édition de nombreuses sources de la Ratisbonne médiévale. Il a pour principe de fournir une photographie du document original ainsi qu’une édition en ligne. Certains fonds sont déjà complètement édités.
Schaffhouse
Une très grande partie des archives médiévales (en particulier protocoles du conseil et comptes urbains) de la ville de Schaffhouse ont été digitalisés.
Le domaine « musique » du portail Mediaevum.de propose de nombreux liens vers des banques de données et d’autres sites.
Des sources et des outils de travail (index auctorum, incipits de traités musicaux...) sont disponibles également sur le site du Lexicon musicum latinum medii aevi.
Il convient enfin de consulter le site de l’institut de musicologie de l’université de Ratisbonne consacré au chant grégorien.
En-dehors des cartulaires mentionnés plus haut dans les rubriques politiques, urbaines ou religieuses, il faut également faire une place aux projets suivants :
Les 3000 régestes des landgraves de Hesse jusqu’en 1509 peuvent être interrogés et consultés en ligne sur la page suivante.
Un répertoire de liens électroniques surl’histoire des territoires anciens de la Rhénanie du Nord-Westphalie est disponible.
- L’atlas historique de Bavière peut être consulté.
Le manuscrit enluminé de la Chronique des évêques de Wurtzbourg par Lorenz Fries(1489-1550) est également digitalisé.
Le lexique historique de la Suisse est disponible en ligne.
Un exemple de projet en cours d’édition électronique collective d’un Urkundenbuch régional : le Virtuelles Preussisches Urkundebuch (1382-1525).
Cette dernière catégorie étant nécessairement fragmentaire, nous ne présentons ici que quelques « coups de cœur » :
Des extraits de l’Evagatorium du moine d’Ulm Felix Fabri (Voyages en Terre Sainte de 1483-1484).
La Bibliotheca Augustana d’Ulrich Harsch (Augsbourg) contient de nombreux textes médiévaux (complets ou sous forme d’extraits) en vieil-allemand, moyen haut-allemand et en latin (chanson de Hildebrand, œuvres de Notker, chant des Niebelungen, œuvres de Henri VI, etc.).
Des sources sur l’histoire intellectuelle au Moyen Âge tardif.
Une édition de la Bible à 42 lignes de Gutenberg de la Bibliothèque de Göttingen.