Les bestiaires sont des traités constitués de brèves notices consacrées à un animal - et parfois quelques plantes et pierres - où la description est doublée d’une interprétation allégorique. C’est le genre littéraire prioritaire pour notre propos.
Portails
The Medieval Bestiary
Très riche base de données en ligne, ce site est l’œuvre d’un particulier, David Badke. Catalogue illustré des manuscrits et des animaux, bibliographie, moteur de recherche, reproductions d’articles sont autant d’outils précieux. Les fiches de description des manuscrits sont particulièrement complètes, avec les caractéristiques codicologiques, une description succincte, les coordonnées des bibliothèques, les éditions, fac-similés, etc. Celles concernant les animaux sont par ailleurs étoffées d’extraits d’ouvrages encyclopédiques (Pline, Isidore de Séville). Les recoupements dont bénéficie ce type de base permettent de multiplier les accès aux informations recherchées. Les mises à jour et développements de la base sont presque mensuels.
Bestiaire du Moyen Âge, BnF et Médiathèque de l’agglomération troyenne
Le site Internet de cette exposition (bibliothèque municipale de Troyes, du 19 juin au 19 septembre 2004) présente des miniatures extraites de manuscrits des collections de la BnF et de la médiathèque de l’agglomération troyenne.
Du côté de la BnF (exposition du 11 octobre 2005 au 8 janvier 2006) prime le côté didactique, avec une présentation structurée du genre, augmentée de références aux ouvrages majeurs tels le De proprietatibus rerum de Barthélemy l’Anglais, le Tacuinum sanitatis, le De avibus d’Hugues de Fouilloy, le Livre de chasse de Gaston Phébus et le Roman de Fauvel.
En ce qui concerne la MAT, on peut notamment consulter le De avibus d’Hugues de Fouilloy et le Livre des propriétés des choses de Barthélemy l’Anglais, traduit par Jean Corbechon.